
C'est désormais un classique qui – normalement – annonce l'arrivée des beaux jours. Depuis samedi matin, l'arrêté anti-bivouac a repris du service et ce, pour toute la durée de l'été. Son objectif : empêcher les rassemblements trop fortement alcoolisés.
Cet arrêté municipal vise particulièrement les quais de Loire mais aussi les rues du centre-ville et le parvis du centre commercial Place-d'Arc. « On sait que la période qui suit la fin des examens est propice à ce genre de rassemblements », explique Florent Montillot.
Des patrouilles de 17 heures à 1 heure
Désormais, il est donc interdit de consommer de l'alcool sur la voie publique, sous peine d'amende. L'arrêté anti-bivouac, un arrêté anti-jeunes ? « On comprend qu'après en avoir bavé, les jeunes aient besoin de décompresser mais il y a des lieux pour ça. Les riverains n'ont pas à subir les gens alcoolisés dans la rue », estime le maire-adjoint à la tranquillité publique.
Pour veiller à ce que cette réglementation estivale soit respectée, la ville compte sur sa police municipale, et plus spécialement, sur sa brigade canine. Depuis le mois dernier, les effectifs de l'unité rapide d'assistance et d'intervention cynophile (Uraic) sont ainsi passés de six à dix maîtres chiens.
Un chien plutôt qu'une arme à feu
Des policiers qui patrouillent dans la ville, avec leur berger malinois en muselière, de 17 heures à 1 heure du matin. La brigade de surveillance et d'intervention canine, et sa vingtaine d'agents, prend ensuite le relais jusqu'au petit matin.
« Un chien, c'est une meilleure arme de dissuasion », expliquait récemment, dans les colonnes de La Rep' Florent Montillot, pour justifier le choix de ne pas donner d'arme à feu aux policiers de la ville.
Selon l'élu, la police municipale orléanaise est celle qui compte le plus de maîtres-chiens en France.
Alexandre Charrier