Olivier Carré a fait ses devoirs de vacances, hier, en visitant les écoles qui font l'objet de gros travaux cet été. Le nouveau maire (Les Républicains) souhaitait « voir ce qui est engagé, comment c'est fait, et, éventuellement, rajouter un peu s'il y a urgence ».
Cette année, la Ville consacre 1,2 million à la rénovation de ses écoles. Une somme à peu près équivalente à 2014, et qui comprend à la fois les gros travaux et les réparations effectuées en régie. « Avec 67 écoles à entretenir, la tâche est gigantesque, commente Florent Montillot (UDI), maire-adjoint chargé de l'éducation. Et il faut voir dans quel état c'était avant… »
Dix-neuf établissements sont concernés cette année. À l'image de l'école du Nécotin, à l'Argonne, visitée hier par les élus.
Celle-ci bénéficie du « plan peinture », tout comme Louis-Guilloux (Faubourg Saint-Jean), Diderot (La Source), Gutenberg (Argonne), Prévert (Saint-Marceau) et Madeleine.
C'est-à-dire qu'on y refait les peintures, évidemment, mais aussi les faux plafonds et l'électricité si besoin. Chaque instituteur a choisi la couleur de sa classe. 500.000 € sont alloués cette année à ce « plan peinture ». L'enveloppe passera à un million l'an prochain.
À Claude-Lewy (Argonne), ce sont les huisseries qui sont en train d'être remplacées. Comme à Diderot et Pierre-Ségelle (Gare).
« C'est un très très gros budget (près de 500.000 €, ndlr) », insiste Florent Montillot. Et « LA » priorité, dans toutes les écoles. « L'un des problèmes les plus importants, dans ces bâtiments, ce sont les ponts thermiques, explique Olivier Carré. Le fait de changer les huisseries nous fait économiser en chauffage et gagner en confort acoustique. »
Dans chaque école qu'il visite, Olivier Carré observe, scrute les moindres détails, prend des photos, dresse des plans pour l'avenir. Au Nécotin : « Il y a quand même quelque chose que je trouve original, c'est qu'il y a des bouts de vêtements partout dans la cour. » Ou encore : « Il y a la place de faire un petit parvis. L'idée serait de faire que l'entrée de l'élémentaire se fasse aussi côté rue, comme la maternelle, pour faciliter la vie des familles. » À Claude-Lewy : « Je constate que les stores ne sont pas droits. » Ou encore : « C'est bien ce qui a été fait dans la cour, ça donne une impression de propre. »
Les cours de récré, justement, n'échappent pas non plus ce petit rafraîchissement estival. Sont concernées cette année : les élémentaires de la Cigogne et Maxime-Perrard, à Saint-Marceau, Michel-de-la-Fournière (Barrière-Saint-Marc) et Pierre-Ségelle.
L'école Gutenberg fait, elle, l'objet d'une restructuration plus importante. Dans la mesure où elle accueillera, à la rentrée, la maternelle Charles-Perrault, abritée jusqu'à maintenant dans des préfabriqués.
Le préau a donc été démoli pour laisser la place à une construction neuve, qui comprend une bibliothèque, une salle de motricité et trois classes de maternelle. Une quatrième est disponible si besoin.
La nouvelle école maternelle ne s'appellera plus Charles-Perrault, mais prendra le nom de Gutenberg. Ce changement s'est accompagné d'une modification de la carte scolaire, dans ce secteur nord est d'Orléans. « Ce sont les enfants du sud du quartier qui viendront ici à la rentrée prochaine, complète Florent Montillot. Les enfants de Charles-Perrault ont été réorientés vers les écoles du Nécotin ou Claude-Lewy. On a rencontré les parents au printemps pour les en informer. »