Deux classes studieuses. Ils étaient une cinquantaine de parents d'élèves, à avoir fait le déplacement hier soir salle Eiffel, sur les quelque 300 élus dans les écoles d'Orléans. À la tribune, Florent Montillot, maire-adjoint UDI et la direction de l'éducation, pour « faire le point » sur la réforme des rythmes scolaires. « On y voit plus clair qu'en novembre », complète l'élu, qui a dû faire face à la fronde des Atsem, au mois de décembre.
Turnover des animateurs Des personnels en charge de l'encadrement des 9.618 élèves orléanais, il en sera souvent question dans la bouche des parents. Cette année, la moitié des 30 millions du budget éducation leur est consacrée et leur recrutement n'en finit jamais, la faute au turnover des animateurs. Un manque de stabilité qui inquiète ? Florent Montillot a beau décrire par le menu les 440 ateliers qui ont lieu tous les soirs, les temps d'activités périscolaires multiplient les interrogations : « On ne sait pas ce que font nos enfants ! Quel est le contenu de ces TAP ? », engage un père, quand d'autres s'inquiètent de la capacité des agents d'entretien à assumer la « garderie » le mercredi midi et le vendredi après-midi. Deux créneaux horaires dont les Atsem n'auront plus la charge, conformément à leurs revendications. « Auront-elles alors le temps de préparer leurs animations ? », interroge une déléguée de parents d'élèves, jugeant insuffisantes les « 15 heures annuelles » de préparation\formation qui sont dévolues aux agents spécialisées des écoles maternelles, elles qui représentent 37 % des effectifs encadrant les TAP. « Les Atsem ont un CAP petite enfance, une formation reconnue par l'Éducation nationale, nous n'avons pas prévu d'évoluer sur le sujet », tranche Florent Montillot. Pour le reste, le maire-adjoint à l'éducation a promis « des fiches sur chaque atelier » à disposition des parents et se dit « prêt à revisiter le scénario » pour les maternelles, évoquant l'éventualité du déplacement des TAP en début d'après-midi.
La priorité numérique Le temps est compté pour présenter à la salle le plan numérique, « priorité pour 2015 » et part importante des investissements (412.000 euros) du budget éducation de l'année qui s'ouvre. Le câblage informatique, suivi de l'installation des nouveaux équipements devrait être enclenché à la rentrée 2015-2016, « d'abord dans les classes de CM2 », précise Florent Montillot. Le type d'équipement sera choisi à l'issue de la phase de test, actuellement menée dans les écoles Kergomard et Péguy.
Aurore Malval
aurore.malval@centrefrance.com
Turnover des animateurs Des personnels en charge de l'encadrement des 9.618 élèves orléanais, il en sera souvent question dans la bouche des parents. Cette année, la moitié des 30 millions du budget éducation leur est consacrée et leur recrutement n'en finit jamais, la faute au turnover des animateurs. Un manque de stabilité qui inquiète ? Florent Montillot a beau décrire par le menu les 440 ateliers qui ont lieu tous les soirs, les temps d'activités périscolaires multiplient les interrogations : « On ne sait pas ce que font nos enfants ! Quel est le contenu de ces TAP ? », engage un père, quand d'autres s'inquiètent de la capacité des agents d'entretien à assumer la « garderie » le mercredi midi et le vendredi après-midi. Deux créneaux horaires dont les Atsem n'auront plus la charge, conformément à leurs revendications.
La priorité numérique Le temps est compté pour présenter à la salle le plan numérique, « priorité pour 2015 » et part importante des investissements (412.000 euros) du budget éducation de l'année qui s'ouvre. Le câblage informatique, suivi de l'installation des nouveaux équipements devrait être enclenché à la rentrée 2015-2016, « d'abord dans les classes de CM2 », précise Florent Montillot. Le type d'équipement sera choisi à l'issue de la phase de test, actuellement menée dans les écoles Kergomard et Péguy.
Aurore Malval
aurore.malval@centrefrance.com